Les banques, les vrais patrons des politiques

Des tests de résistance des 48 plus importantes banques de l’Union européenne et de la Norvège se sont tenus sous les auspices de l’Autorité bancaire européenne (EBA). Mais ce qui était hier un évènement fiévreusement attendu passe aujourd’hui largement inaperçu. Est-ce parce que ces tests ont définitivement perdu toute crédibilité, ou bien encore en raison de la conviction qui s’est nouvellement forgée que c’est ailleurs qu’il faudrait chercher le facteur de déclenchement d’une nouvelle crise financière aiguë ? Que c’est de toute façon hors de portée des régulateurs, auxquels le fonctionnement du système financier échappe largement à leur surveillance ?… Lire la suite

LES RÉGULATEURS SONT PENCHÉS SUR LE RISQUE SYSTÉMIQUE… ET N’EN FINISSENT PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

Faisant écho au monde bancaire qui réclame un cessez-le-feu sur le front de la régulation, le Comité de Bâle joue l’apaisement dans son dernier rapport. Les 98 plus grandes banques objet de sa dernière étude ont atteint ou dépassé les exigences minimales de ratio de fonds propres à la fin juin 2014, annonce-t-il, les établissements identifiés comme systémiques devant encore atteindre leur ratio propre mais s’en approchant. Les mégabanques ont également continué de progresser afin de disposer d’un coussin de liquidités leur permettant de faire face à une crise de liquidité de trente jours. Bref, nous sommes sur … Lire la suite

Déflation, shadow banking… : DORMEZ TRANQUILLES, BRAVES GENS ! par François Leclerc

Billet invité

Les débats entre économistes patentés sont parfois déroutants ! Par exemple celui qui porte sur la déflation en Europe, certains mettant en avant ce risque, comme Christine Lagarde (FMI), et d’autres le croyant limité, comme Jens Weidmann (Bundesbank). La baisse de l’inflation en dessous du taux cible de 2 % se poursuivant au sein de la zone euro – on en était à 0,8 % en décembre dernier – ce dernier fait état, pour justifier sa position, du réalisme sur lequel repose l’anticipation à long terme d’un taux de 2 %, le justifiant par la reprise économique en … Lire la suite